Théâtre

J'aurais mieux fait d'utiliser une hache

Le collectif Mind The Gap

un théâtre de genre

Slasher movie : cinéma de genre qui utilise des codes bien particuliers. Ces films mettent en scène l’histoire d’un tueur défiguré ou masqué qui tue à l’arme blanche tour à tour les membres d’un groupe de jeune.

J'aurais mieux fait d'utiliser une hache est né de notre désir d’interroger la fascination collective autour des crimes et des récits que l’on s’en fait. Faits divers, tueurs en série, meurtres sanglants... Ces histoires réelles tissent une mythologie commune et obsèdent autant qu’elles glacent. Ces histoires deviennent elles-mêmes supports de fictions qui alimentent notre imaginaire, nos peurs, nos fantasmes. Qu’est-ce qui nous fascine autant dans ces récits et la violence de ces images, faits, actes ? Comment se fait-il que nous nous rendions dans des salles obscures pour regarder des films d’horreurs, gores au point qu’ils en deviennent des franchises cinématographiques ? Qu’est-ce que toute cette production médiatique et culturelle raconte de notre société ? Et de quelle manière fait- elle perdurer un imaginaire commun ?

J'aurais mieux fait d'utiliser une hache s’apparente à ce que nous pourrions appeler un théâtre de genre qui s’inscrit, en outre, dans une recherche formelle et esthétique : Comment représenter le meurtre au théâtre ? Avec quels moyens ? A partir d’un référentiel cinématographique et de dizaines de litres de faux sang, nous mettons en place un jeu de massacre et nous nous y soumettons jusqu’à son épuisement. Nous nous amusons à flirter avec le gore. Nous jouons avec les attentes spectatorielles en questionnant la position voyeuriste du public et en interrogeant la fonction du rire face à la violence : ce qui le provoque et ce qui l’arrête. Toujours avec le décalage et l’absurdité propre à l’esthétique du collectif.

Création Novembre 2021 à Equinoxe, scène nationale de Châteauroux
Durée 1h05
Direction artistique Collectif Mind the gap
Dispositif de soutien Ce spectacle bénéficie de la Convention pour le soutien à la diffusion des compagnies de la Région Centre-Val de Loire signée par l’Onda, la Région Centre-Val de Loire et Scène O Centre - aide à la diffusion de juill 23 à août 2025 | pour un accueil hors Centre-Val de Loire
Télécharger le dossier du spectacle cliquer ici
ONDA cliquer ici
De et avec Thomas Cabel, Julia de Reyke, Solenn Louër, Anthony Lozano et Coline Pilet.
Dramaturgie : Léa Tarral
Scénographie / Costumes : Clémence Delille
Création sonore : Estelle Lembert
Création lumière : Quentin Maudet
Reprise son en alternance : Paul Cabel
Reprise lumière : Théo Tisseuil
Administration et Production : Margot Guillerm
Production :
MIND THE GAP

Coproduction :
Équinoxe – Scène nationale de Châteauroux,
L’Échalier - Atelier de Fabrique Artistique,
Théâtre de Vanves / Scène conventionnée d’intérêt national « Art et création » pour la danse et les écritures contemporaines à travers les arts,
Théâtre de la Tête Noire - Scène conventionnée d’intérêt national Art et Création - Écritures contemporaines

Accueils plateau / Soutiens à la résidence :
le 108 Maison Bourgogne, le Centre Chorégraphique National d’Orléans,
l’Échalier - Atelier de Fabrique Artistique,
Espace culture de Saint-Jean de Braye,
Théâtre de Vanves / Scène conventionnée d’intérêt national « Art et création » pour la danse et les écritures contemporaines à travers les arts,
Théâtre de la Tête Noire - Scène conventionnée d’intérêt national Art et Création - Écritures contemporaines,
le VPK au Volapük,
L'Antre Peaux,
La Pratique – AFA de l’Indre – Résidances pluridisciplinaires,
le Bouillon – Théâtre Universitaire Orléans 


Maquette présentée lors du festival Fragments (La Loge) au Théâtre de L'Étoile du Nord. 


Ce projet a reçu le soutien de : la DRAC Centre Val de Loire au titre de l’aide à la résidence et l’aide à la création, la Région Centre Val de Loire - aide à la création, la Ville d’Orléans – aide à la création et aide au fonctionnement, la SPEDIDAM La participation artistique du Jeune théâtre national.

Cette structure a reçu une aide de l’État – ministère de la Culture -, au titre du Plan de relance, pour le soutien à l’emploi artistique et culturel.

Remerciements :
Edith Biscaro, Paul Cabel, David Scherer